Route de l’Èbre, Goya et les vestiges de la guerre

Cet itinéraire commence dans la région de Campo de Belchite et continue en compagnie du cours du fleuve Èbre à partir de la localité de Quinto, jusquà rejoindre Mequinenza. La région de la Ribera Baja del Ebro conserve des sites romains et wisigoths, ainsi qu’un riche héritage laissé par les Arabes. À son passage par ces terres, le fleuve nous offre également plusieurs ponts. Mais par le passé, la communication d’une rive à l’autre se faisait par bateau. Quelques pontons et chemins de halage qui nous rappellent ce passé subsistent encore aujourd’hui. Au passage du fleuve dans ces communes, les rives de l’Èbre sont jalonnées de norias, canaux d’irrigation, roues, aqueducs, moulins, centrales hydrauliques, digues, enrochements, embarcadères…. Cette route nous permet de suivre les traces de l’un des génies de la peinture universelle : Francisco de Goya ; et Belchite nous permettra de mieux connaître l’histoire récente de l’Espagne. Nous pourrons également admirer l’impressionnant site ibérique dAzaila, le monastère de Rueda, l’imposant lac de retenue de Mequinenza, connu sous le nom de « mer dAragon » ou encore la ville historique de Caspe.

Renseignements utiles

  • Distance:
    212 km

    Temps estimé sans arrêts :3h 37 min

    Étapes recommandées :3

Étapes recommandées

    1. Fuendetodos-Quinto
    2. Quinto-Monastère royal de Notre-Dame de Rueda (Sástago)
    3. Caspe-Mequinenza
    1. Mequinenza – Caspe
    2. Caspe – Monasterio de Rueda – Quinto
    3. Quinto – Fuendetodos

Carte

Indications et points d'intérêt

Félicitations! Vous allez découvrir la route Slow Driving "Route de l’Èbre, Goya et les vestiges de la guerre".
Veuillez suivre les indications proposées et ne perdez aucune information sur ces magnifiques destinations. En route!

Points de la route "Route de l’Èbre, Goya et les vestiges de la guerre"

DÉBUT

Fuendetodos est une localité espagnole de la province de Saragosse, dans la Communauté autonome d’Aragon. Elle est principalement connue pour être le lieu de naissance du peintre espagnol Francisco de Goya y Lucientes, qui naquit en ce lieu en 1746.

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Fuendetodos est une localité espagnole de la province de Saragosse, dans la Communauté autonome d’Aragon. Elle est principalement connue pour être le lieu de naissance du peintre espagnol Francisco de Goya y Lucientes, qui naquit en ce lieu en 1746.

Fuendetodos local_hotelrestaurant

Cette localité est située dans la dépression de l’Èbre, à 44 km de Saragosse, au confluent des rivières Aguasvivas et Huerva. C’est dans cette localité que le 30 mars 1746 naquit le génie de la peinture Francisco de Goya, qui passa les six premières années de son enfance à Fuendetodos. Malheureusement, la guerre civile espagnole a détruit les deux témoignages les plus précieux de la présence de Goya à Fuendetodos : les peintures réalisées dans l’armoire aux reliques de l’église paroissiale et sa maison natale, qui fut partiellement détruite et saquée, puis restaurée en 1946. Construit au début du XVIIIe siècle, cet édifice présente toutes les caractéristiques d’une maison de paysans. Son intérieur recrée l’apparence des maisons rurales à l’époque de l’artiste, avec des meubles et des objets de l’époque, ainsi que des peintures et des documents graphiques.

À quelques mètres de la maison se trouve le Musée de la gravure, qui présente une sélection de l’œuvre graphique de Goya. Vous pourrez également visiter la salle d’exposition Zuloaga.

Vous découvrirez également les curieuses « glacières », constructions du XVIIIe siècle dans lesquelles était conservée la neige convertie en glace pour approvisionner Saragosse. Fuendetodos offre également un réseau de plus de 100 km de sentiers et abrite le Centre de la nature de Fuendeverde, qui permet de connaître son environnement naturel.

Point 1

En partant de Fuendetodos, suivre le Paseo Vista Alegre et prendre la direction A-2101, puis emprunter la A-220 pour rejoindre Belchite.

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En partant de Fuendetodos, suivre le Paseo Vista Alegre et prendre la direction A-2101, puis emprunter la A-220 pour rejoindre Belchite.

Belchite local_hotelrestaurantlocal_gas_station

Partir à la découverte de Belchite c’est connaître deux villages : l’ancien village, tel un instantané de l’une des batailles de la guerre civile espagnole, actuellement abandonné, et le nouveau village, inauguré en 1954, situé à quelques mètres du premier. Un décor d’oliveraie borde toute la commune et teinte les environs de vert brunâtre. La steppe est une autre caractéristique naturelle de Belchite, qui abrite le Refuge pour la faune sauvage de La Lomaza et la Réserve ornithologique de Planerón.

Belchite fut l’une des municipalités les plus importantes d’Aragon à l’époque moderne. De nombreux palais et demeures seigneuriales accompagnaient les monuments du Vieux Belchite qui ont subsisté jusqu’à nos jours (églises de San Martín, San Agustín et San Juan, la tour de l’horloge, le couvent de San Rafael, le séminaire, l’ermitage de la Virgen del Pueyo ou encore les portes d’accès situées tout autour de la localité).

L’événement belliqueux le plus important et à forte répercussion sur le village est sans aucun doute un épisode de la guerre civile espagnole en juin 1937. Cet événement marqua le début de la fin de nombreux siècles d’histoire. La ville historique de Belchite fut abandonnée par ses habitants et ses bâtiments, durement touchés lors de la bataille, laissés à l’abandon puis marqués par les adversités climatiques et le passage du temps, témoignent encore de ce long et éminent passé.

Point 2

Quitter Belchite par la rue Ntra. Sra. de los Desamparados, puis emprunter la A-1307 et parcourir 24,5 km pour rejoindre Azaila.

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Quitter Belchite par la rue Ntra. Sra. de los Desamparados, puis emprunter la A-1307 et parcourir 24,5 km pour rejoindre Azaila.

Azaila restaurantlocal_gas_station

La localité est située sur la rive droite de la rivière Aguasvivas, surplombant un profond ravin. Elle est constituée d’espaces urbains formés de bâtiments homogènes, certains de taille importante, comprenant un patio, deux étages et une façade blanchie à la chaux. Son église du Rosaire est un ouvrage baroque du XVIIe siècle, réalisé en brique et maçonnerie.

Azaila est principalement connue pour son remarquable site ibérique. Situé à proximité du village, l’ensemble archéologique de Cabezo de Alcalá constitue l’un des sites ibériques d’Aragon les plus importants, classé Bien dintérêt culturel. Le site nous montre la superposition de trois villes en trois étapes différentes : une première qui tire son origine dans la domination de peuples d’Europe centrale (du VIIe siècle à 218 av. J.-C.) et une ville ultérieure qui correspond à l’ibérisation et postérieure romanisation, qui s’étend de 218 à 72 av. J.-C. et une dernière occupation sur les vestiges antérieurs. Sa destruction date des années 76-72 av. J.-C., au cours des guerres sertoriennes, bien que d’autres études ne la situent pas avant l’an 49 av. J.-C. après la bataille d’Ilerda.

La visite de la ville ibéro-romaine commence par le Centre d’interprétation, situé dans la localité, qui vous offrira une vue globale non seulement du site, mais également de la région dans laquelle il s’inscrit. Azaila organise tous les ans en septembre la fête ibérique de Sedeisken.

Point 3

En partant d’Azaila, prendre la direction N-232 et parcourir 16 km pour rejoindre Quinto.

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En partant d’Azaila, prendre la direction N-232 et parcourir 16 km pour rejoindre Quinto.

Quinto local_hotelrestaurantlocal_gas_station

À la frontière entre le verger de la vallée et les steppes environnantes, nous trouvons la commune de Quinto. Ses origines et son nom remontent à l’époque romaine, en référence à la cinquième borne milliaire de la voie qui reliait Lepida Celsa à Caesaraugusta. Au VIIIe siècle, les Arabes renforcent leur présence sur la colline de Cabezo del Piquete, près de l’actuelle église de lAssomption (« El Piquete »). Cet édifice monumental, qui domine toute la localité, fut construit au XVe siècle et a subi de nombreuses transformations au fil du temps. Pendant la guerre civile, elle fut utilisée comme bastion défensif et fut totalement dévastée. L’ouvrage, qui fait partie des monuments du mudéjar aragonais (déclaré Patrimoine mondial de l’UNESCO en 2001), a connu trois décennies de restauration avant d’être rouvert en 2017 par la mairie à des fins socioculturelles. Il abrite le Musée des momies de Quinto, premier musée de ces caractéristiques en Espagne. Vous y découvrirez une exposition permanente de quinze corps momifiés des XVIIIe et XIXe siècles, d’éléments funéraires et de rituels religieux découverts dans ce même édifice.

Une promenade dans la localité permet d’admirer les trois portes dorigine médiévale encore existantes : San Miguel, San Antón et San Roque ; ainsi que de beaux éléments d’architecture populaire, des demeures de style Renaissance et une infinité de détails, tels que des blasons et de belles grilles, entre autres.

Point 4

Quitter Quinto en empruntant la A-221 et un peu plus loin, prendre la A-1105 et la CP-611 jusqu’à parvenir à Velilla de Ebro.

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Quitter Quinto en empruntant la A-221 et un peu plus loin, prendre la A-1105 et la CP-611 jusqu’à parvenir à Velilla de Ebro.

Velilla de Ebro

À son passage dans la municipalité de Velilla, la large plaine de la vallée de l’Èbre devient de plus en plus étroite, constituant le préambule des méandres encaissés en aval.

L’origine de cette municipalité remonte à l’an 44 av. J.-C., lorsque Marcus Æmilius Lepidus, dit Lépide fonda la colonie romaine de « Victrix Iulia Lepida » (ultérieurement rebaptisée Celsa), consolidant ainsi le contrôle de l’Èbre à son passage sur la Vía Augusta. Le site archéologique de « Lepida Celsa » se distingue par son tracé urbain constitué de rues pavées, ses belles mosaïques telles celles de la « maison des dauphins », et sa zone commerciale… Vous pourrez également visiter le musée, où sont exposées les principales pièces trouvées lors des fouilles.

Avant de terminer la visite de la municipalité, vous pourrez également découvrir le moulin à farine et la noria, qui a été restaurée, ainsi que l’église de style mudéjar, l’ermitage et le belvédère de San Nicolás de Bari, permettant de s’immerger dans la légende de la cloche de Velilla, qui d’après la légende, sonne toute seule pour annoncer les mauvaises nouvelles.

Parmi ses traditions, Velilla conserve l’une des plus anciennes dances (danses) d’Aragon, généralement interprétée à la Saint-Nicolas, avec des bâtons, épées ou castagnettes, au son de la dulzaina (sorte de hautbois) ou de la gaïta aragonaise.

Point 5

En suivant la rue Abejar, prendre la direction VP-17. Plus loin, au rond-point, prendre la troisième sortie en empruntant la VP-017A pour rejoindre Alforque.

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En suivant la rue Abejar, prendre la direction VP-17. Plus loin, au rond-point, prendre la troisième sortie en empruntant la VP-017A pour rejoindre Alforque.

Alforque local_hotel

En arrivant à Alforque, l’Èbre change de physionomie et commence à se faufiler entre des escarpements verticaux, formant un paysage insolite de méandres encaissés (avec des îles fluviales qui sont un véritable paradis pour la faune).

Le peuplement le plus ancien d’Alforque remonte au premier âge du fer (VIe siècle av. J.-C.), qui prit de l’importance à l’époque romaine grâce à l’Èbre et aux voies romaines. L’occupation arabe a laissé des traces profondes, notamment perceptibles dans le nom de cette localité, qui perdureront pendant des siècles. À la fin du Moyen Âge, un complexe d’irrigation complexe y sera mis en place, basé sur une roue à aubes et une noria, avant d’intégrer plus tard un moulin à farine. Sur les rives de l’Èbre, vous trouverez des petits bassins connus sous le nom de zafaraches, utilisés pour la pêche et la distribution d’anguilles, très abondantes dans ses eaux jusqu’au milieu du XXe siècle.

Située à un emplacement privilégié, l’église de San Pedro (Saint-Pierre), de style gothique tardif, se distingue par sa tour, véritable tour de guet qui domine la vallée et forme un formidable belvédère, dénommé « Mirador de la Empalizada » (littéralement le belvédère des palissades). Par curiosité, prenez le temps de découvrir les inscriptions gravées sur ses murs, ou approchez-vous du fleuve pour visiter la maison du batelier ou la barque qui permettait de rejoindre l’autre rive.

Point 6

Quitter Alforque par la VP-017A et parcourir 4,7 km pour rejoindre Alborge.

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Quitter Alforque par la VP-017A et parcourir 4,7 km pour rejoindre Alborge.

Alborge local_hotel

La petite localité d’Alborge abrite un ensemble intéressant de constructions traditionnelles, qui témoigne de l’importance dans le passé de nombreuses activités aujourd’hui disparues : almazara (moulin à huile), ensemble hydraulique constitué dun moulin à farine, puits à neige… Son nom nous rappelle son origine arabe (al-burj ou la tour) et l’existence d’un château, dont il ne reste que des ruines. Au XIIe siècle, Alborge fut cédée par Alphonse II au fief ecclésiastique de Rueda.

Ne manquez pas de visiter l’église de San Lorenzo, datant de la fin du XVIIe siècle et l’hôtel de ville, construit en 1885 dans un style néo-mudéjar. Vous remarquerez également les peirones, terme aragonais désignant des piliers ou monolithes en pierre ou en brique, notamment ceux de San Antón, de la Casa de los Recaudos (demeure aujourd’hui reconvertie en maison de tourisme rural), d’une beauté remarquable, et les différents exemples d’architecture populaire dans l’ensemble de la municipalité, tels que les portes, balcons, grilles, blasons… Aux alentours d’Alborge, un joli itinéraire le long de la rive du fleuve nous permet de découvrir l’ancien passage en bateau (jadis en usage) permettant de rejoindre Cinco Olivas. Une promenade au cœur de bois luxuriants, auxquels vous accéderez par un petit pont jusqu’à une île au milieu du fleuve. Le belvédère de las Tres aguas vous offre un formidable point de vue sur le fleuve et la roue à aubes du moulin.

Point 7

En partant d’Alborge, prendre la direction A-221 et parcours 10 km pour rejoindre le Monastère de Rueda

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En partant d’Alborge, prendre la direction A-221 et parcours 10 km pour rejoindre le Monastère de Rueda

Monastère royal de Notre-Dame de Rueda (Sástago) local_hotelrestaurant

Fondé au début du XIIIe siècle par l’ordre cistercien, le monastère de Rueda est, depuis sa récente réouverture, l’un des plus hauts lieux de représentation de l’ordre cistercien en Aragon.

Construit à l’abri des eaux de l’Èbre et déclaré Monument national en 1924, ce monastère abrite un impressionnant ensemble d’édifices de différentes époques et aux différentes fonctions. Il fut construit dans le but de raviver l’esprit de la règle de saint Benoît : prier et travailler, « Ora et Labora », et il fut pendant des siècles le moteur de l’économie de la région, avec un fief ecclésiastique dont dépendaient de nombreuses localités.

Parmi les différents édifices se distingue l’imposante église à trois nefs et sa tour mudéjar, de forme octogonale. Le cloître cistercien est peut-être le plus bel espace, avec ses galeries magnifiquement décorées, et autour duquel s’organisent toutes les dépendances. Dans son environnement, lié à la vie monastique, vous remarquerez son imposante noria, près d’un moulin à farine, ainsi que d’autres constructions telles que l’ancien moulin à huile (almazara) ou encore ou un puits à neige. En 1836, le désamortissement de Mendizábal marqua la fin de la vocation religieuse de l’ensemble monastique, relégué à un bâtiment à usage agricole et d’élevage jusqu’en 1998, date à laquelle il est devenu la propriété de la députation générale d’Aragon.

Point 8

En partant du monastère de Rueda, se diriger vers le nord-est en empruntant la A-221. Parcourir à peine 3 km pour arriver à Escatrón.

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En partant du monastère de Rueda, se diriger vers le nord-est en empruntant la A-221. Parcourir à peine 3 km pour arriver à Escatrón.

Escatrón local_hotelrestaurantlocal_gas_station

Cette localité se trouve en face du monastère de Rueda, sur le versant opposé de l’Èbre. Son histoire est étroitement liée au fleuve et à son utilisation traditionnelle comme moyen de communication, car en aval, il commence à perdre de sa vigueur pour atteindre la nappe d’eau du bassin de retenue de Mequinenza.

Après le passage des Ibères et des Romains, c’est à l’époque arabe que le paysage d’Escatrón se transformera en plaine maraîchère, avec l’apparition de canaux d’irrigation et de norias. À partir de la fondation du monastère de Rueda, la localité est rattachée à son fief ecclésiastique, jusqu’au désamortissement de 1836.

Dans cette municipalité, vous pourrez visiter l’imposante église baroque de lAssomption de Notre-Dame, qui conserve en son intérieur le précieux retable de lautel principal du monastère de Rueda, réalisé en albâtre par le maître Esteban, au XVIIe siècle.

Parmi les autres constructions singulières qui méritent une visite figurent l’ermitage de Santa Águeda et le couvent de San Javier. Une promenade dans les rues de la localité vous permettra de découvrir de beaux exemples d’architecture civile, comme la Casa de los Abades (la Maison des Abbés) ou encore la prison, le palais de style Renaissance et larc de Santa Águeda. En dehors de la zone urbaine, en direction de Chiprana, vous trouverez le pont sur la rivière Martín (connu sous le nom de pont romain) et un peu plus loin, le fortin du Mocatero (XIXe siècle).

Point 9

En partant d’Escatrón, emprunter la A-221 et parcourir 20 km pour rejoindre Chiprana.

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En partant d’Escatrón, emprunter la A-221 et parcourir 20 km pour rejoindre Chiprana.

Chiprana local_hotelrestaurant

Chiprana s’étend sur un coteau, au pied duquel se trouve la « mer d’Aragon », c’est pourquoi elle est surnommée la « fiancée de l’Èbre ».

Son centre-ville abrite des recoins soigneusement préservés, avec des peintures murales et des sculptures qui forment un véritable musée à ciel ouvert. Son église paroissiale, dédiée à saint Jean Baptiste, de style gothique et dotée d’une façade baroque monumentale réserve quelques surprises aux visiteurs : sa toiture en bois, ses peintures de style mudéjar du XVIe siècle et un ensemble héraldique du XIVe siècle. On remarquera également les vestiges d’un mausolée romain, reconverti en ermitage de la Consolation.

À environ 10 km du centre se trouve l’ensemble de lagunes salées de Chiprana, déclarées Réserve naturelle, en raison du caractère unique des écosystèmes que l’on peut trouver dans ces eaux salines d’origine endoréique. À proximité, vous trouverez le parc de San Marcos, un espace de détente pour les visiteurs des lagunes. La municipalité accueille le Centre d’interprétation des lagunes salées.

Chiprana est également un lieu idéal pour la pêche, principalement de silures et de carpes.

Point 10

Quitter Chiprana par l’avenue Juan Carlos I, en direction de la A-221 et parcourir 9 km pour rejoindre Caspe.

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Quitter Chiprana par l’avenue Juan Carlos I, en direction de la A-221 et parcourir 9 km pour rejoindre Caspe.

Caspe local_hotellocal_gas_station

Située sur les rives du lac de retenue de Mequinenza (la mer d’Aragon), Caspe allie les attraits de la pêche sportive et des activités nautiques, avec un important patrimoine culturel qui trouve ses racines dans la Préhistoire et l’histoire.

Au centre-ville, au tracé antique, les noms de rues et de quartiers nous parlent de synagogues, de quartiers juifs et de vassaux de l’ordre de Saint-Jean. Le monument architectural le plus important est lensemble formé par léglise collégiale de Santa María la Mayor del Pilar (XIVe siècle) et les vestiges du château del Bailio, qui a été récemment restauré. L’église collégiale abrite deux importantes reliques : la Vraie Croix et le Calice de l’Engagement.

Chaque année, la localité commémore l’événement historique qui porte son nom : l’Engagement de Caspe (1412). Il s’agit d’une fête populaire à caractère médiéval, qui se déroule à la fin du mois de juin.

Il convient également de souligner l’important patrimoine archéologique existant sur son territoire communal. On peut notamment citer les sites archéologiques qui font partie de la Route des Ibères – la Tallada et la Loma de los Brunos – ainsi que les peintures rupestres de l’abri de Plano del Pulido.

Caspe offre également divers musées, une architecture civile remarquable et une série d’ermitages.

Point 11

near_me Point 11

Maella restaurantlocal_gas_station

L’origine du toponyme Maella provient de l’expression « Mà d’ella », littéralement « la main d’elle » (sa main), en référence à une étonnante légende de son passé médiéval.

Dans un paysage peuplé d’oliviers, lélégante tour de lhorloge de la mairie et le château médiéval de los Pérez de Almazán confèrent à Maella une physionomie unique. Du château ont subsisté de solides et imposantes murailles et l’un des plus beaux portails gothiques d’Aragon. Ses caves ont été récemment restaurées.

Son corps de ferme en pierre abrite la maison natale de Pablo Gargallo, habilitée en musée et qui conserve plusieurs œuvres du sculpteur.

L’église paroissiale de San Esteban, du roman tardif, présente différents styles superposés correspondant aux différentes phases de sa construction. À l’intérieur se trouve un petit musée diocésain.

Parmi les autres monuments d’intérêt figurent l’église de Santa María, de style gothique, l’ermitage de Santa Bárbara (sur le mont Calvario ou le mont Calvaire) et les ruines du monastère de la Trapa, près de la route en direction de Fabara, daté du XIIIe siècle et de style cistercien.

Point 12

Quitter Maella par l’avenue Caspe-A-221 pour ensuite prendre la bifurcation vers la A-1411 jusqu’à parvenir à Fabara.

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Quitter Maella par l’avenue Caspe-A-221 pour ensuite prendre la bifurcation vers la A-1411 jusqu’à parvenir à Fabara.

Fabara restaurant

Fabara, dont le nom révèle des racines arabes, est une localité située entre deux rivières : l’Algars et la Matarraña. Son peuplement remonte à une époque lointaine, comme le révèlent ses sites archéologiques, parmi lesquels celui de Roquissal del Rullo, considéré comme le plus important de l’âge du fer en Aragon. Cela vaut la peine de se perdre dans les rues de cette localité pour découvrir de charmants recoins.

Parmi ses vestiges historiques se trouve son célèbre mausolée romain (le mieux conservé dEspagne), daté du IIe siècle apr. J.-C., également connu sous le nom de « Casa de los Moros » (la maison des Maures). Il a été déclaré Monument national en 1931.

Son église paroissiale, fortifiée et dédiée à saint Jean Baptiste est un éminent témoignage du gothique méditerranéen. À proximité se trouve le palais-tour médiéval, réhabilité pour accueillir l’hôtel de ville et qui abrite le musée de peinture de Virgilio Albiac (figure illustre de la ville) et le musée d’artisanat de l’artiste local José Vals.

Parmi les éléments singuliers de Fabara, on peut citer la station d’épuration écologique à base de plantes et l’observatoire des oiseaux nécrophages situé à 8 km du centre.

Point 13

Quitter Fabara par la route del Puente-A-2411 et prendre ensuite la bifurcation vers la route A-1411, puis parcourir 32 km jusqu’à rejoindre Fayón.

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Quitter Fabara par la route del Puente-A-2411 et prendre ensuite la bifurcation vers la route A-1411, puis parcourir 32 km jusqu’à rejoindre Fayón.

Fayón local_hotelrestaurantlocal_gas_station

Le nouveau village de Fayón fut construit dans les années 60 pour reloger les habitants du vieux Fayón, qui ont été forcés d’abandonner leurs logements, à la suite de l’inondation du vieux village situé sur les rives de l’Èbre, en conséquence de la construction du lac de retenue de Ribarroja.

Du belvédère, situé près de l’ermitage de la Virgen del Pilar, vous pourrez contempler des vues spectaculaires sur le point de confluence entre la rivière Matarraña et l’Èbre et sur les falaises et versants qui entourent le bassin. De là, vous apercevrez également les derniers témoignages silencieux de l’ancien village : les vestiges du château médiéval et la tour de l’église qui émerge des eaux.

Aux alentours du village, vous découvrirez de nombreux endroits emblématiques et pittoresques à visiter : la Peña de Bugarrech, des restes, vestiges et tranchées de la guerre civile, l’ermitage de San Jorge… le tout au cœur de forêts de pins et d’ondulations montagneuses. La localité abrite également un exceptionnel Musée de la bataille de lÈbre, dont elle fut le théâtre en 1938.

Fayón est un authentique « paradis de la pêche », et un cadre idéal pour pratiquer des sports nautiques.

Fin de l'itinéraire

En partant de Fayón, prendre la route CV-103 pour ensuite suivre la A-1411 et parcourir 20 km jusqu’à parvenir à Mequinenza.

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En partant de Fayón, prendre la route CV-103 pour ensuite suivre la A-1411 et parcourir 20 km jusqu’à parvenir à Mequinenza.

Mequinenza local_hotelrestaurant

Mequinenza est située à la confluence des cours de l’Èbre, du Segre et du Cinca. La localité est enclavée entre deux grandes masses d’eau : le lac de retenue de Mequinenza (connu sous le nom de mer dAragon) et le lac de retenue de Ribarroja, deux véritables paradis pour les amateurs de pêche et de sports nautiques. Mequinenza dispose également d’un parcours de régates, considéré comme l’un des meilleurs d’Espagne.

L’espace naturel dénommé « Aiguabarreig » est un environnement singulier qui se caractérise par une grande richesse ornithologique (déclaré Zone spéciale de protection des oiseaux) ; il est situé à environ 2 km du centre-ville et s’étend en amont jusqu’à la confluence des cours du Segre et du Cinca.

Le château se dresse majestueusement au sommet de la montagne et constitue une tour de guet idéale pour observer la fusion entre le Segre et l’Èbre. C’est l’un des ouvrages les plus remarquables et grandioses du gothique aragonais. Actuellement, il accueille le siège de la Fondation Endesa et il peut être visité sur demande. Le vieux village a été inondé par les eaux de l’Èbre lors de la construction du barrage de Mequinenza. Le nouveau village, qui s’étend aux pieds de l’imposante forteresse, abrite deux intéressants musées : le musée d’Histoire et de Préhistoire et le musée des Mines, qui nous révèle les secrets d’une mine de charbon et la dure vie des mineurs.